L - Les fenêtres

Bon, alors là, on attaque du lourd. Attention.

De longues réflexions, des changements de dernières minutes, des revirements de situations... attention, ça va être long et trépident !

Bon en fait : la théorie de départ : Je veux : des volets roulants à lames orientables, des fenêtres mixtes bois/aluminium (comprenez bois à l'intérieur et aluminium à l'extérieur), tout cela dans des pré-cadres pour optimiser l’étanchéité à l'air et à l'eau, sans baies coulissantes et le tout en blanc.

Arrivée : des fenêtres PVC et alu avec 2 coulissants, couleur anthracite, volets roulants sans lames orientables... putain, mais comment on en est arrivé là me direz vous ?

Par choix, tout simplement. Explications :

- volets roulants à lames orientables : 1000 euros le store par fenêtre. Ca calme direct. On est revenu sur des volets roulants classiques et on a travaillé les débords de toits pour éviter les surchauffes d'été.

- fenêtres mixtes bois/aluminium : plus chères, mais on aurait pu faire un effort. Le problème, pas du tout convaincu par la conception. Sauf a passer dans des gammes de prix qui nous auraient fait faire un retrait de liquide non autorisé dans une banque (avec bas sur la tête), pas possible. Donc on revient sur des PVC (pas d'entretien, isolation supérieure au bois et en prime, on se paye une couleur (anthracite : ça jette grave ! quitte à assumer le côté contemporain de la maison, on va au bout)

- pré-cadres : pas possible dans l'épaisseur de mur que l'on fait (ça existe pas). Et oui, dès que l'on isole au delà du classique, tout change. On fera des appuis de fenêtres maison.

- sans baies coulissantes : finalement, on en met 2 sur les 5 baies. Cela permet d'avoir un seul montant au milieu de la baie au lieu de 2 sur les baies ouvrantes à la française (comme une porte) avec un châssis fixe à côté. On privilégie la vue vers l'extérieur à étanchéité à l'air (il faut bien avoir des petits travers thermiques).

Donc un cheminement optimisé, en prix et en qualité. Au final, je pense qu'on est au top ! héhéhé.

Bon alors étape 1 : faire les appuis de fenêtres. Comment ? Avec quoi ? et comment être au top sur l’étanchéité à l'air ?

Le choix s'est porté sur du Matelbond. Rien à voir avec les jouets Matel. C'est une plaque de polymère pris en sandwich entre 2 feuilles d'aluminium. Avantages : c'est rigide, ça se plie fastoche et on peut l'avoir de la couleur des menuiseries. Banzaï c'est partit ! On calcule, on découpe les plaques achetées qui font 3 m x 2,5 m, on fait des rainures à la défonceuse et on plie le tout !

En dessous de l'appui, pour éviter les ponts thermiques, on découpe de l'isolant TMS pour faire appui et bien isoler. Le tout sera collé et fixé aux montants bois. Bon évidemment, le plastique blanc avec l'inscription "atel..." sera enlevée pour laisser apparaitre l'anthracite.

Pour l'étancheité à l'air, on prend en sandwich le pare vapeur entre le bois de structure et le bois qui sera fixé et jointé sur la menuiserie. Avantage : pas de pliages à faire autour de la menuiserie, étanchéité parfaite, pose de la menuiserie simplifiée, équerrage parfait. Seulement des bandes de pare vapeur sont posées en attente de recouvrement après isolation de l'ensemble.

Pour les baies vitrées du RDC, il est prévu qu'une terrasse et un chemin bois fasse le tour de la maison. Cela fait que les appuis ne seront pas visibles. Donc économie. On fait les appuis avec les reste de Sarnafil (bâche d’étanchéité du toit terrasse).

Bon sur les photos, c'est pas fini, le Sarnafil est juste jeté pour éviter les éventuelles pluies...